La CGT réagit après l'acte de vandalisme en Tarentaise et l'annonce du plan de sécurisation des voies
Dans un communiqué de presse en date du 4 mars, la CGT cheminots livre sa vision du "sabotage" de la ligne de la Tarentaise survenu samedi 26 février (lire Journée noire sur les rails en Savoie ) et l'annonce d'un plan de sécurisation des voies ferrées (lire Un plan de sécurisation des voies ferrées pour prévenir des vols de câbles ).
Le syndicat se demande si cet acte aurait pu être évité et si les mesures annoncés seront efficaces.
Selon la CGT, "les câbles concernés [à Frontenex] ont été déposés depuis plusieurs mois pour des travaux de modernisation du réseau GSMR. Ils auraient du être remis en place dans des caniveaux enterrés, comme cela doit se pratiquer à la fin de chaque période de travaux. Or, cela n'a pas été fait, faute d'argent pour l'artère câble, et parce que l'entreprise privée à qui a été sous-traité le marché n'a pas terminé les travaux. Les câbles traînaient ainsi le long de la voie depuis la fin de ces travaux."
La CGT suggère à la direction de la SNCF de "mettre en œuvre les moyens nécessaires pour terminer les travaux, enterrer les câbles, remettre en état les caniveaux et surtout remettre du personnel cheminot au plus près du terrain."
Le syndicat rappelle que par le passé des "brigades voies de proximité existaient sur la Tarentaise : à Montmélian, St Pierre d'Albigny, Albertville, etc".
La direction régionale de la SNCF n'a pas réagi au communiqué de la CGT.