Accident de train à Villars : enquête en cours sur le temps de réaction

Publié le par ARDSL (avec Le Progrès)

Combien de temps faut-il pour stopper un train en cas de problème sur la voie ? C’est une des questions auxquelles doit répondre l’enquête sur la collision entre un TER et la remorque d’un camion, ce jeudi 3 mars, sur le passage à niveau de la gare à Villars (Loire). « L’enquête est en cours et nous n’avons pas pour l’instant les éléments pour répondre », signalait, vendredi mars, la direction régionale de la SNCF.

Quand la partie tractée s’est détachée de la partie tracteur, et s’est immobilisée sur la voie, la police a été prévenue par le 17 et a donné l’alerte. La gendarmerie aussi l’a fait savoir.

Un élu municipal était sur place et il a utilisé la borne téléphonique pour à son tour déclencher l’alarme. Il estime à neuf minutes le temps entre son appel et la collision. L’enquête devrait déterminer exactement l’horaire de cet appel

Une voiture de police, avec ses gyrophares, a longé la voie pour prévenir le conducteur du convoi.

Combien de temps et d’appel fallait-il pour stopper ce train, qui ne circulait pas à vitesse très rapide depuis la gare de Châteaucreux ?

Il y a des investigations en interne, et la police mène les siennes. La brigade des accidents comme la police technique étaient sur les lieux.

C’est un accident qui finit bien, avec un petit doigt tordu, quelques mini-coupures dues à une vitre d’un wagon qui a éclaté. La remorque était vide et n’a pas fait dérailler le train. Elle a certes détruit la verrière de la petite maison du garde-barrière qui abrite désormais une dame de 80 ans. Et la circulation des trains comme de la rue du Pêchier avait repris son cours normal. Mais il sera intéressant de connaître les conclusions de l’enquête sur le temps de réaction quand un danger s’installe sur la voie.

Publié dans Passage à niveau

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D
<br /> Même équipé de la radio sol-train, un TGV n'aurait pas pu être averti pour toutes les raison évoquées. Tous les trains sont soumis au mode d'exploitation de la ligne sur laquelle ils circulent. Il<br /> n'y a donc pas de train plus en mesure qu'un autre d'être arrêté d'urgence. Sur ligne électrifiée cependant il reste la coupure d'urgence, rapide et efficace pour ... tous les trains en même temps<br /> (dans une zone géographique données). Hélas dans ce cas effectivement un train diésel sera désavantagé puisque n'étant pas concerné par une coupure du courant ! Et mis à part certains (rares à<br /> présent) engins en fin de carrière, tout le matériel SNCF est équipé uniformément pour les principaux équipements de sécurité à savoir la Radio Sol-Train (avec alarme d'arrêt d'urgence), le KVB<br /> (contrôle de vitesse par balises). De plus tous les conducteurs SNCF sont munis à présent d'un téléphone professionnel fourni par la SNCF avec numéro professionnel.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Pour info à qui vivrait un tel évènement, le moyen le plus rapide pour éviter une collision c'est de partir de chaque coté (si on est seul ba on fait comme on peut) du danger au devant du train<br /> pouvant arriver en agitant les bras ou une lumière s'il en arrive un. Ce geste est repris règlementairement pour les conducteurs comme un signe d'arrêt d'urgence dès qu'il est aperçu. Je ne sais<br /> pas ce qui a été dit au téléphone du PN mais un simple coup de fil ne suffit pas toujours. La ligne n'est pas électrifiée donc pas moyen de couper le courant pour arrêter les trains. La radio sol<br /> train n'équipe peut-être pas la ligne ce qui est le cas de toutes les lignes exploitées en Block Manuel ... donc pas moyen de joindre les conducteurs. Et si l'obstacle se trouve entre deux signaux<br /> de cantonnement ... l'arrêt d'urgence par les signaux n'est alors pas possible. Donc au final, l'utilisation d'un téléphone SNCF doit être associée à des initiatives personnelles des témoins d'un<br /> risque potentiel. D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps et dans la même région je crois, un jeune homme s'est illustré en allant au-devant d'un train risquant de percuter une automobile et sa<br /> conductrice qui avait quitté la route pour terminer sur la voie. L'appel à la gendarmerie dans ce cas n'avait pas garantie une action rapide du point de vue du témoin qui a pris l'initiative de<br /> rajouter une tentative d'urgence au lieu de rester à attendre ... Il faut savoir qu'il y a aussi des téléphones d'urgence à écart régulier le long des voies qui permettent d'appeler le régulateur<br /> pour demander un arrpet d'urgence des trains. Ils se reconnaissent par le sommet rouge du mât. Parfois ils sont proches des passages à niveaux ou des quais d'une gare mais leur intervalle est<br /> régulier.<br /> <br /> <br />
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