Rhône-Alpes veut un accord intergouvernemental sur le Lyon - Turin d'ici fin 2010

Publié le par ARDSL

La Région a organisé mardi 14 septembre une réunion à Bruxelles en réponse à la consultation lancée par la Commission européenne sur le réseau trans-européen de transports. Bernadette Laclais, première vice-Laclaisprésidente déléguée aux transports, déplacements et infrastructures, a rappelé que la Région considérait la liaison ferroviaire Lyon - Turin comme une priorité, un maillon nécessaire à cet axe entre l'est et l'ouest de l'Europe. Pour Mme Laclais : « il faut peser sur les États français et italien pour obtenir un nouvel accord intergouvernemental avant le 31 décembre 2010, comprenant des engagements et un échéancier de mise en œuvre ». La maire socialiste de Chambéry a remis la contribution écrite de la Région à Jean-Éric Paquet, directeur en charge du dossier à la DG MOVE de la Commission européenne.

Selon la Région, le débat avec des députés européens (Michel Dantin, Saïd El Khadraoui, Françoise Grossetête, Eva Lichtenberger et Michèle Rivasi), des conseillers régionaux et des représentants du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) Rhône-Alpes et du Comité des Régions ont montré un large consensus autour des positions défendues par la Région Rhône-Alpes depuis 3 ans.

Bernadette Laclais a fait écho des propos tenus par Siim Kallas, vice-président aux transports

de la Commission européenne, pour lequel le Lyon-Turin est l’élément indispensable pour palier la faiblesse des relations est-ouest en Europe (Lisbonne-Kiev). Soulage

Bernard Soulage, vice-président de la Région délégué à l’Europe et aux relations internationales, a mis l’accent sur les questions financières : « une décision ambitieuse sur le RTE-T n’aura de sens que si elle est accompagnée de propositions crédibles sur les moyens à dégager. » Il a notamment cité le renforcement du rôle de coordination de l’Europe sur les projets transfrontaliers et la nécessité de ressources financières publiques nouvelles, issues d’une part, de l’Eurovignette et d’autre part, d’un grand emprunt européen, démontrant ainsi l’implication concrète de l’Europe.

La Région Rhône-Alpes entend poursuivre son travail de mobilisation et de lobbying, que ce soit dans le cadre du projet de coopération entre les différents territoires concernés par les franchissements alpins ou dans l’organisation d’une position commune des régions alpines pour le futur Livre Blanc sur les transports de la Commission européenne.

 

Publié dans Lyon - Turin

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article