Inspection des passages à niveaux autour de Bellegarde

Mercredi 2 février, les représentants de la DDT (direction départementale des territoires), du conseil général et de RFF se réunissaient pour contrôler les différents passages à niveau “à risque” sur le réseau ferré du département de l'Ain. Accompagnés par Gilles Tomasset, maire de Saint-Germain-de-Joux et Gilles Marcon, adjoint de Châtillon-en-Michaille, qui ont pu faire valoir leurs remarques, ils ont, pour le bassin bellegardien, rempli une grille d’inspection. Quatre lieux étaient concernés : les deux passages à niveau de Saint-Germain-de-Joux, celui “du galanchon” entre Trébillet et Tacon le Haut et celui de “la crotte” sur la D108.

Une inspection seulement, provenant d’une initiative nationale de contrôle des passages à niveau faisant suite à l’accident d’Allinges, en juin 2008, où sept collégiens avaient été tués dans la collision de leur bus avec un TER.

Des améliorations à faire

« Je fais partie de ceux qui ont construit les passages à niveaux du bassin bellegardien», déclare James Cadranel, chargé de projet chez RFF. « On a fait ce qu’on avait à faire, après c’est vrai qu’on peut toujours améliorer. »

Et des améliorations pourraient être à l’ordre du jour, si tant est que les remarques faites pendant cette inspection endossent un caractère prioritaire au niveau national. Au passage du galanchon, par exemple, le verglas et la neige rendent l’endroit difficilement praticable l’hiver. Une meilleure signalisation ou une meilleure temporisation des feux pourraient réduire les risques. Le passage de “la crotte” lui, comporte une ligne blanche qui se confond avec le trottoir, les voitures montent régulièrement dessus. Toujours pour ce passage-là, les feux pour le train se confondent avec ceux pour les voitures, créant la confusion pour certains automobilistes. À Saint-Germain-de-Joux, le maire déplore que sur le passage à niveau n°59, poids lourds et voitures ne puissent pas se croiser.

Si des modifications sont faites, elles devraient être mises en place d’ici l’hiver prochain.

Pas encore d’urgence

Cependant, la situation est seulement considérée comme “préoccupante”, mais pas encore dangereuse. La réouverture de la ligne du Haut-Bugey, en décembre 2010, n’a jusqu’à présent, enregistré aucun accident sur les passages à niveau du bassin bellegardien.